Qu’est-ce que le bonheur, finalement ?

Le bonheur… vaste sujet, presque insaisissable.

Pour certains, c’est une tasse de café bien chaude, un rayon de soleil, une balade en forêt ou au bord de mer. Pour d’autres, c’est un compte en banque rassurant, un lit douillet dans lequel on s’effondre le soir, ou de petits plaisirs accumulés au fil de la journée.

La vérité ?

Il n’existe pas une définition unique, absolue, gravée dans le marbre. Le bonheur est multiple, mouvant, personnel.

Une conversation qui m’a interpellée

Hier, j’ai entendu quelqu’un dire :

« J’ai envie d’être heureuse, je veux le bonheur. »

Son ami lui a alors demandé :

« Mais… c’est quoi le bonheur pour toi ? »

Silence. Elle n’a pas su répondre.

Alors, son ami lui a donné sa propre définition du bonheur. Avec conviction, presque avec assurance. Mais son explication ne résonnait pas en elle. Et, pour être honnête, elle ne résonnait pas en moi non plus.

C’était sa vision. Son prisme. Et il était tellement certain que c’était ça, le bonheur.

La tentation d’imposer sa vision

On oublie trop souvent que notre regard sur la vie est personnel, qu’il nous appartient. Et que l’imposer aux autres, même avec de bonnes intentions, peut enfermer au lieu d’ouvrir.

Aujourd’hui plus que jamais, les débats foisonnent pour dire « ce qui est bien » ou « ce qui est mal », « ce qui rend heureux » ou « ce qui ne le devrait pas ».

Mais au fond, qui peut se poser en arbitre universel du bonheur ?

Et si on lâchait prise ?

La prochaine fois qu’on vous parlera de bonheur, écoutez. Accueillez la vision de l’autre comme une fenêtre différente ouverte sur le monde.

Et si vous partagez la vôtre, faites-le en toute bienveillance, sans attendre que l’autre y adhère. Parce que ce qui vous nourrit n’est pas forcément ce qui nourrit votre voisin, votre amie, ou la personne que vous aimez.

Le bonheur, finalement, c’est peut-être aussi ça : apprendre à laisser chacun définir le sien. Et pour vous, qu'est ce que le bonheur ?