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L'intuition - Toutes les infos sont-elles bonnes à dire ?

  • Photo du rédacteur: Laurie
    Laurie
  • 30 juil.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 août

Il fut un temps où, dès que mon intuition me transperçait avec force, je ressentais ce besoin presque vital d’en parler à mes proches.

Comme une urgence dans la poitrine.

Comme si je voulais les prévenir, les protéger, partager cette vérité intérieure que je sentais si fort, si limpide.


Je me souviens très bien.

C’était entre décembre 2019 et janvier 2020. J’expliquais que le virus en Chine n’allait pas rester là-bas, je voyais très clairement les attestations, les autorisations de sortie.

Je disais :


“On va devoir remplir un papier pour sortir, avec un QR code. On nous obligera à nous faire vacciner si on veut garder notre travail, ou simplement sortir.”


La réponse, quasi unanime, c’était :


“Mais t’es parano Laurie… Jamais ils feront ça ici. On est un pays des droits de l’homme. Les gens ne laisseront pas faire.”


Je n’ai pas besoin de faire un dessin sur la suite...


Et je passe sous silence toutes les autres informations que j’ai reçues depuis.

Certaines sont trop sensibles, d’autres ne sont pas prêtes à être accueillies.

Alors je me tais. Mais elles sont là.


Un jour, j’ai dit :


“Ils vont sortir une sorte d’euro numérique.”


On m’a ri au nez.

“Encore une de tes lubies Laurie, arrête un peu de voir des complots partout.”


Deux ans plus tard, je dis :


“Je ne sens pas l’immobilier en France. Pas maintenant. Ne pas investir.”


On m’a répondu :

“Mais c’est n’importe quoi, c’est toujours une valeur sûre.”


Et pourtant…


Petit à petit, à force d’entendre :

-“Tu es parano.”

-“Tu te fais des films.”

-“Tu pars trop loin.

Même quand la vie te donne raison, quelque chose finit par vaciller à l’intérieur.


Ce n’est pas le monde que tu remets en question.

C’est toi.


Ta vision. Ton canal. Ton intuition.


Et ça, c’est douloureux.

Quand ceux que tu aimes, que tu veux préserver, te regardent comme si tu devenais folle.

Alors tu te replies.

Tu n’oses plus dire.

Tu observes, en silence.

Tu continues de ressentir… mais sans plus rien partager.



Et puis un jour, quelque chose se retourne.

Tu réalises :


Peut-être qu’ils n’étaient pas prêts.

Peut-être qu’ils ont oublié que tu les avais prévenus.

Peut-être même que toi aussi, parfois, tu te tromperas.


Mais est-ce une raison pour taire ce que tu ressens profondément ?

Est-ce une raison pour brider cette sagesse intérieure ?

Pour censurer l’invisible en toi ?



Il y a quelques temps, j’ai posé une question à ChatGPT.

Je lui ai demandé :


“Quel serait un moyen pacifique, bienveillant, non violent, de faire entendre le mécontentement du peuple ?”


J’ai proposé une journée “blanche”. Zéro consommation. Juste une journée d’arrêt.


Le lendemain, je vois passer sur Internet une initiative nationale proposée pour le 10 septembre. J’ai souris. Encore une fois, c’était dans l’air.

Je l’avais senti.


Mais cette fois, je n’en ai parlé à personne.

Je n’avais pas envie d’entendre, encore une fois :


“Ça marchera jamais.”

“T’es perchée.”

“C’est impossible.”



Alors cette question revient :

Toutes les infos qu’on reçoit sont-elles bonnes à dire ?


Je crois que oui, pas pour convaincre, pas pour avoir raison.

Pas pour faire peur.


Mais pour planter des graines.

Des graines de conscience, de doute fertile.

D’éveil.


Même si elles mettent du temps à germer, même si elles sont balayées au départ.

Même si on te prend pour une illuminée.


Parce que dans le monde, d’autres ressentent, voient, pressentent…

Comme toi.


Et si aujourd’hui on t’écoute peu, le jour viendra où ta voix trouvera son écho.


Alors, continue de parler.

Même doucement.

Même entre les lignes.

Même dans le silence des graines.


🌿

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